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Union des Locataires de Saint-Gilles asbl
31 juillet 2009

472 sans-papiers évacués place Saint-Lazare

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2009-07-31/sans-papiers-place-saint-lazare-evacues-720595.shtml

80 sans-papiers se sont réfugiés sur le toit du bâtiment Fortis situé place Saint-Lazare à Saint-Josse-ten-Noode. Ils ont été arrêtés administrativement par la police, qui a déployé deux hélicoptères pour les déloger. Les 472 sans-papiers devaient quitter les lieux ce matin, conformément à un accord conclu avec le bourgmestre de la commune et la police.

Les 472 sans-papiers qui occupaient, depuis le 16 mai, un bâtiment Fortis situé place Saint-Lazare à Saint-Josse-ten-Noode ont été évacués vendredi matin. L'opération a commencé à 6 heures du matin, a indiqué le fonctionnaire communal Jean-Michel Sorel. Ce dernier a ajouté que les négociations en vue de convaincre les sans-papiers de partir d'eux-mêmes s'étaient poursuivies jusqu'à jeudi soir.

Au cours de cette opération, 80 personnes se sont réfugiées sur le toit du bâtiment. Quelques vitres ont volé en éclats et des cartons ainsi que d'autres objets ont été jetés par les fenêtres.

Deux hélicoptères de la police ont déposé une équipe d'intervention spéciale sur le toit du bâtiment. Toutes les personnes qui se trouvaient alors sur le toit ont été arrêtées administrativement.

La police était présente en nombre pour cette opération. Elle avait mobilisé 300 hommes, un canon à eau et plusieurs autobus. Après l'opération, les pompiers sont également arrivés sur place pour évacuer les bris de verre.

Plusieurs trains qui passaient vendredi matin par la gare du nord et qui assuraient la liaison nord-midi ont enregistré des retards de quelques minutes. Vers 10 heures, la circulation des trains était, dans son ensemble, revenue à la normale, selon un porte-parole d'Infrabel.

Les autres sans-papiers ont quitté le bâtiment sans manifester d'opposition. Ils ont été emmenés par un tunnel qui passe sous les voies de chemin de fer. Les sans-papiers, par petits groupes et accompagnés de policiers, ont pu récupérer leurs affaires laissées dans le bâtiment.

Accord non respecté

Les demandeurs d'asile n'ont donc finalement pas respecté l'accord passé le 7 juin dernier avec le bourgmestre de la commune bruxelloise, Jean Demannez (PS), et le commissaire de la zone de police Bruxelles-Nord. L'accord prévoyait leur départ du bâtiment pour vendredi au plus tard.

Selon le bourgmestre Demannez, les négociations avec les sans-papiers se sont poursuivies jusque jeudi dans la nuit. Mais les demandeurs d'asile seraient restés sur leur position de demande d'une carte de séjour orange, valable pour trois mois. Les services communaux ont tout fait pour mettre les dossiers des occupants en ordre et introduire une demande d'asile en bonne et due forme, insiste M. Demannez.

« Il y a encore 100 personnes qui n'ont pas de domicile fixe, ce qui fait que leurs dossiers ne sont pas en ordre. Je me demande si, en fin de compte, ces gens sont assez motivés. La seule chose qu'ils avaient à faire durant tout ce laps de temps, c'était de se trouver une adresse fixe. » Le bourgmestre précise encore que la commune va continuer à suivre ces sans-papiers. « Nous sommes vraiment à la limite de nos capacités. La problématique des demandeurs d'asile ne peut pas retomber uniquement sur nous. Toutes les communes et autorités doivent trouver une solution ensemble », conclut le maïeur.

(belga)

Des sans-papiers occupent un théâtre inutilisé à Ixelles

Les quelque 200 sans-papiers qui avaient été évacués jeudi du terre-plein central et d'un bâtiment du boulevard de l'Empereur à Bruxelles ont trouvé refuge jeudi soir au « Nouveau Théâtre de Belgique » situé dans la rue du Viaduc, à Ixelles, a indiqué vendredi un porte-parole des occupants.

Les sans-papiers ont investi cette salle de théâtre, qui n'est plus utilisée, pour attirer l'attention sur leur situation précaire. Ils demandent une régularisation humaine pour eux-mêmes et pour ceux qui subissent le même sort.

Ils n'ont toutefois pas de revendication concrète concernant la régularisation. « Il y a trop de différences individuelles entre les occupants, notamment en matière de statut administratif, pour cela. Mais chaque personne présente ici a ses raisons », a déclaré le porte-parole.

La police de Bruxelles-Ixelles n'a pas reçu l'ordre d'intervenir.

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