Emeutes à Saint-Gilles : 5 mineurs parmi la trentaine d’arrestations
Une trentaine de personnes ont été arrêtées administrativement au cours des émeutes qui ont secoué la commune de Saint-Gilles lundi après-midi et plus tard dans la soirée. Cinq d’entre elles sont mineures, a précisé mardi Alphonse Peeters, chef de corps de la zone Midi.
Quatorze proviennent de Saint-Gilles, trois des deux autres communes de la zone de police (Forest et Anderlecht), sept de la Région Bruxelloise et une personne de Tubize. Cinq personnes n’ont pas encore été identifiées. La police a procédé a deux arrestations judiciaires.
Une personne a été mise à la disposition du parquet de Bruxelles, et l’autre relâchée.
Lundi vers 13h00, quelques jeunes ont d’abord jeté des détritus sur une voiture de police rue Dethy. Le commissariat de Saint-Gilles a ensuite été caillassé. Le calme est ensuite revenu jusqu’aux alentours de 17h30 où les forces de l’ordre ont été redéployées place de Bethléem et square Jacques Franck. Par petits groupes, une centaine de personnes ont alors jusqu’aux alentours de 2 heures du matin endommagé une dizaine de voitures, deux d’entre elles ont été incendiées.
Six voitures de police ont également été endommagées. Trois policiers ont été légèrement blessés. La police de la zone Midi a reçu les renforts des cinq zones de police de Bruxelles, de la réserve fédérale et de la police fédérale.
(belga)
Plusieurs témoignages ont permis d’établir pour les policiers un lien entre les émeutes de Saint-Gilles et la course-poursuite mortelle de lundi matin, qui s’est terminée tragiquement sur le viaduc de Wauthier-Braine. « Le motif de ces rébellions doit encore être vérifié mais plusieurs témoignages recueillis auprès des riverains et des personnes arrêtées lundi établissent un lien entre les événements de Saint-Gilles et la course-poursuite de l’E19 », a souligné Alphonse Peeters.