Les manifestants afghans délogés par la police
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La tension est montée en fin d'après-midi entre forces de l'ordre et manifestants afghans. Les demandeurs d'asile rassemblés rue de la Loi non loin du cabinet du Premier ministre, pour demander une solution à leur situation, ont été délogés par la police vers 18h. La manifestation avait démarré ce mercredi matin. Plus tôt dans la journée, deux manifestants avaient été légèrement blessés.
- Le point, en direct dans le 18h - Réaction d'un manifestant - Des images de la manifestation
Interview réalisée par Marc Debont et Paul Peeters:
MANIFESTATION MOUVEMENTEE
Le premier a été blessé à la jambe par une pierre jetée par d'autres manifestants. Le second a fait un malaise à cause du canon à eau de la police, a indiqué le commissaire de la zone de police de Bruxelles Capitale-Ixelles Christian De Coninck. Une ambulance a été appelée sur place pour soigner les deux blessés. Environ 400 Afghans, qui squattent un bâtiment de la rue du Trône, participaient à cette manifestation afin de réclamer un titre de séjour. Le rassemblement rue de la Loi s'est déroulé calmement jusqu'au début de l'après-midi où le ton est monté entre manifestants et forces de l'ordre. Les premiers accusent les seconds d'avoir frappé deux enfants, ce que la police dément formellement. Selon son porte-parole Christian De Coninck, les manifestants ont franchi des barrages pour jeter des pierres en direction des forces de l'ordre, blessant l'un des leurs. La police a ouvert le canon à eau et une personne a fait un malaise, a encore expliqué Christian De Coninck. Le calme est ensuite revenu mais en toute fin d'après-midi, policiers et manifestants se sont à nouveau affrontés et les Afghans ont été délogés de la rue de la Loi.
SEJOUR
Depuis une quinzaine de jours, quelque 400 ressortissants afghans, qui squattent un bâtiment de la rue du Trône, à Ixelles, manifestent afin d'obtenir un titre de séjour. Ils estiment en effet qu'ils ont droit à une protection subsidiaire. Ils remarquent que leur pays est toujours en guerre et qu'un retour là-bas pourrait les exposer à des représailles. Les manifestants ont déjà mené des actions devant les cabinets de la secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration, Maggie De Block (Open Vld), et des ministres de la Défense et de l'Intérieur, Pieter De Crem (CD&V) et Joëlle Milquet (CDH). La plupart des manifestations se sont déroulées dans le calme.