L'expulsion au Gesù aura lieu mais on ne sait pas encore quand
Après plusieurs jours de silence, le bourgmestre de Saint-Josse a affirmé que l’expulsion aurait lieu de toute façon mais il n’a pas voulu préciser quand cela se passerait. La commune et la région ont désigné des endroits pour accueillir temporairement les familles après leur expulsion. Un vingtaine de logements vides, essentiellement des appartements, seraient ainsi mis à disposition.
Pour que les occupants du Gesù puissent avoir accès à ce nouveau logement, il leur faudra se soumettre à un contrôle d’identité. «Transférer comme cela les gens dans un autre logement n’est pas une solution à long terme valable», estime Emir Kir.«Retrouver la dignité passe par avoir un toit au-dessus de la tête mais aussi par d’autres choses comme, par exemple, trouver un emploi.»
Le Secrétaire d’Etat bruxellois au Logement Christos Doulkeridis (Ecolo) demandait depuis tout un temps déjà de collaborer pour trouver une solution. Emir Kir appelle maintenant d’autres communes et CPAS à la rescousse afin de trouver des lieux de séjour pour les occupants du Gesù. Un centre d’accueil au sein de la commune est indispensable rapidement. Les principaux protagonistes se reverront dimanche matin.