Expulsion au Gesù: le relogement de 112 personnes en suspens
Le bourgmestre Emir Kir (PS) a défendu avoir traité avec la plus grande attention l'occupation du Gesù. Il a expliqué avoir dû prendre des mesures drastiques, une décision douloureuse mais responsable. "Je ne crois pas au squat quand les gens n'ont pas de revenu. Cette situation est intenable. Nous sommes favorables à l'intégration des familles dans des logements, pas dans des lieux inadaptés."
La chef de groupe Ecolo Zoé Genot a attaqué la proposition de guidance budgétaire du bourgmestre. "Je ne vois pas comment on peut demander un loyer à des gens qui n'ont pas de revenus. Personne ne rêve de voir des familles avec enfants dans des squats. C'est la rue, non le squat, le degré zéro de la dignité. Les familles irrégulières n'ont aujourd'hui plus droit à un accueil en centre ouvert." Solidaires, les ex-occupants du Gesù laissés pour compte pensent à ouvrir un nouveau lieu pour affronter l'hiver.
Belga
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