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Union des Locataires de Saint-Gilles asbl
2 février 2010

La «tolérance zéro» face aux défis de sécurité

http://www.metrotime.be/digipaperArticlefr.html?storyId=29335093

BRUXELLES Pour répondre à l’émotion suscitée par un braquage en plein centre de Bruxelles, hommes politiques et membres de la magistrature parlent de «tolérance zéro» et de justice rapide, sans évoquer réellement de mesures de prévention. Le Premier ministre demande un débat «sans tabou» sur la sécurité dans la capitale. Cette déclaration d’Yves Leterme à la radio publique flamande fait écho à la polémique suscitée par un braquage raté ce week-end dans les rues de Bruxelles. Pendant leur fuite hors d’un bureau de change, les malfaiteurs avaient blessé un agent de police lancé à leur poursuite. Dans le nord du pays, les discours les plus sécuritaires ont dès lors refait surface, tout comme les interrogations sur l’efficacité de nos forces de l’ordre et de l’appareil judiciaire. Face au véritable procès intenté à la justice, les «réponses choc» ont fusé alors que l’ensemble des partis francophones demandent plus de moyens en hommes et une intervention plus importante du fédéral en soutien des zones de la capitale. Le porte-parole du parquet Bruxelles, Jos Colpin, a annoncé que la tolérance zéro serait désormais de mise à Anderlecht après une réunion de crise organisée avec le bourgmestre de la commune bruxelloise, les services de police et des représentants des ministères de l’Intérieur et de la Justice. «Aucune zone de non-droit ne sera tolérée à Anderlecht», a-t-il souligné, ajoutant qu’«une structure renforcée et une plus grande collaboration seront organisées entre les différents services.» Pour prouver sa bonne volonté face au problème de sécurité, le parquet de Bruxelles a rappelé qu’il a mis sur pied un système qui doit permettre que les personnes interpellées comparaissent plus rapidement devant le tribunal. «Nous sommes partisans d’un système de comparution rapide et faisons déjà ce qu’il faut pour cela», a déclaré hier le procureur du roi Bruno Bulthé. Ce système rapide présente cependant des désavantages. «La personne citée directement est libérée le jour même. Par ailleurs, on peut citer mais les tribunaux doivent pouvoir suivre. Nous sommes à ce sujet en contact avec le président du tribunal de première instance», ajoute-t-il. Depuis le 16 novembre, 532 dossiers ont été traités par cette permanence. Dans 419 cas, une instruction judiciaire a été requise et il y a eu 46 citations directes.

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