Une décision politique pourrait les aider

Dans le quartier, la population se sent concernée. "J'en ai parlé au bourgmestre il y a deux semaines, il allait s'en occuper. Mais rien n'a changé", fait remarquer un riverain du campement clandestin. Hier, une des solutions évoquées par le gouvernement bruxellois serait d'aménager les espaces publics et privés non occupés pour créer de nouveaux logements sociaux. On estime qu'aujourd'hui, 40.000 personnes sont en attente d'un logement social dans la capitale.

La preuve: ça s'est déjà fait

C’est le type d’arrangement qu’a pu trouver, il y a 6 ans, l'ASBL « 123 logements ». Elle a conclu un accord avec la Région wallonne. Aujourd'hui, 65 personnes occupent un de ces immeubles auparavant inoccupés en échange d'une modeste contribution. Plusieurs publics y cohabitent et la vie s’y déroule en communauté. L'ASBL souhaiterait étendre ce concept d'habitat solidaire.