Electrabel rectifie

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Suite à l'article publié dans notre édition de ce mercredi matin, le patron d'Electrabel réagit

BRUXELLES Jean-Pierre Hansen a ainsi tenu à expliquer : "Il n'y a pas le moindre indice d'une quelconque malversation financière. Au contraire, le ministère public avait confirmé qu'il n'y avait aucune dimension financière dans ce dossier, et ceci dès le mois d'août 2006, date à laquelle le réquisitoire a été écrit". Il ajoute qu'il n'y a donc pas lieu d'évoquer des " complots, détournements, tricheries".

M. Hansen insiste aussi sur le fait que "ce dossier n'a strictement rien à voir avec le rachat des actions de la société Electrabel par Suez. Un simple rappel de la chronologie vous en convaincra : les faits soumis à l'examen de la justice se sont déroulés en février 2004, le rachat des actions d'Electrabel a été annoncé en août 2005".

Pour M. Hansen, "i l n'y a eu aucun communiqué ni de ma part ni de celle de Monsieur Ouart dans lequel la matérialité des faits aurait été reconnue ".

Enfin, M. Hansen souligne qu'il a "été consterné par l'assimilation faite entre ma personne et des "brigands en noeud pap'", puisque "c'est bien de cela qu'il s'agit".

Pour rappel, dans ce dossier baptisé Electragate , le parquet de Bruxelles a réclamé le renvoi en correctionnelle de Suez en tant que personne morale mais aussi que soient jugées cinq personnes physiques : MM. Hansen (actuel n° 2 de Suez) et Ouart, aujourd'hui conseiller pour la justice du président Sarkozy, ainsi que les trois plombiers français impliqués dans cette affaire remontant à février 2004. Selon l'accusation, Suez se méfiait alors des velléités d'indépendance d'Electrabel, dont il souhaitait prendre le contrôle total.